samedi 21 juin 2008

Amiotiquement vôtre

Nous sommes issus du monde aquatique, où il n’y avait pas de conscience,de mental,dans une semi obscurité,les images extérieures n’existaient pas. C’était un monde de sensations et de bruits. Une sorte de chaos organisé tendu vers un objectif précis, la vie.
Notre corps en construction, a réagi à son milieu, le milieu l’a influencé et la mémoire de ces événements s’est inscrite dans nos cellules, nos muscles.
Notre chemin vers la conscience,s’est déroulé dans l’inter-action avec la mère, le père, l’environnement, dans la lumière lentement, nous sommes entrés dans la communication puis nous avons pris conscience.
Notre expérience in utero est inaccessible mentalement, pourtant nous pouvons l’imaginer, nous en faire une représentation par les faits que notre inconscient puissant projette dans notre environnement.
Les rêves peuvent aussi représenter une mise en scène nocturne, propice, en l’absence de lumière et de mouvement, d’actions de cette histoire.
Nous pouvons y lire, en décalage, via les symboles, les mythes, les messages que nous envoie l’inconscient.
Nous pouvons également,dans le registre extérieur, lire les événements, les mise en scène dans notre entourage immédiat, les rencontres que nous faisons au cours du temps, comme un rêve éveillé qu’il nous faudra interpréter.
Ce passage par le monde extérieur, m’a été rendu perceptible entre autres, par une petite œuvre d’art, que j’ai fabriquée avec deux pierres qui représentaient plus ou moins des têtes. L’une avait la taille d’un pamplemousse,l’autre la taille d’une fraise. Le support pour les présenté, l’une a coté de l’autre,était un bout de bois rectangulaire d’une quinzaine de cm.Le montage était placé sur une petite bibliothèque séparant le living en deux.
C’était bien la première fois que cette envie m’avait traversée.
Pendant des mois, le montage était resté en place dans le décors familial jusqu’au jour où j’appris par un collègue l’hypothèse de ma gémellité perdue in utero.
Qu’elle ne fut pas alors ma surprise face à ce petit montage, qui comme une prémonition, comme un acte inconscient préparait le terrain, J’avais représenté le symbole de ce qui me travaillait depuis des années.
Et ce n’était pas le premier indice, en plus de cette clé de décodage, une liste impressionnante d’autres indices étaient présents dans mon entourage.
Il y avait en moi, la nécessité de mettre en mots cet événement, de mettre en acte ce qui était la charge lourde de l’événement qui m’avait marqué.Un force me poussait à chercher, a résoudre cet énigme, de mettre à la conscience ce qui parasitait mon unité.
Comme il n’y avait pas de mots pour exprimer cet indicible,c’était par les images et les sensations, les messagers féminins ou masculins que les messages m’étaient envoyés.
Cette période de mon temps, n’était accessible que par la sensation, l’intuition. Il n’y avait pas de conscience mais des faits corporels, émotionnels.
Pour entrer pleinement dans ce monde, après cette tragédie si difficile pour nous, il faut emprunter le chemin du symbole, de la sensation.
C’est ainsi que des techniques modernes se présentent,en plus des canaux traditionnels qu’on été la peinture, l’écriture, la poésie.
A présent la kinésiologie,l e rebirth, la PCI, la méthode des cuirasses et bien d’autres techniques corporelles sont à disposition

Notre corps cherche à se soulager de cette souffrance qui ne nous appartient pas, qui est due à la complexité de la vie et de ses tentatives manquées d’assurer absolument et par devers nous la reproduction de l’espèce humaine.
Notre corps veut porter à notre conscience la nécessité de reparcourir, de réparer ces états qu’il ne souhaite pas nous voir porter, un peu comme un service après ventes assurant la garantie de bon fonctionnement.

Notre corps veut se soulager de cette souffrance, de cet indicible qui nous coupe en deux, il veut la réalisation de notre unité bien mise à mal par cette gémellité manquée qui pourrait d’ailleurs être un des fondements nécessaires pour obtenir les succès que la vie s’octroie. deux tentatives pour une réussite.
Il nous presse de prendre conscience, de comprendre les symptômes, les projections, les lapsus, les tensions, le stress qui nous empêche de poursuivre notre individualisation.
Mais ne sommes nous pas là avec nos peurs, nos angoisses, nos interventions intempestives et celles de ceux qui croient savoir, pour freiner le plus possible ce processus de guérison.
Pour ceux qui sont dans cette déchirure de la gémellité, il suffit de lire les signes qui nous sont donnés, de leur trouver un sens en les accumulant comme le fait la police dans une enquête criminelle.
Le soulagement de la tension, le Aha permet de mesurer la justesse, de s’assurer de la vérité de la démarche. L’apaisement suit, preuve de la justesse de l’hypothèse.

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