mardi 1 septembre 2009

Invitation verbale

Alors que ma mauvaise sieste venait de prendre fin,sans m’avoir apporté un bon temps de relaxation dans cette journée trop chargée,la sonnerie de la rue retentit.
La journée était belle avec un ciel sans nuages et du corridor sombre,j’ouvris la porte sur la rue ensoleillée découvrant, oh agréable surprise,une jolie dame qui certainement n’était ni un colporteur, ni un mendiant. Radieuse, bronzée, une tennis woman, en quelque sorte, venait nous inviter au BBQ de la rue, à la fête des voisins.
Dans toutes les activités de la journée, elle était arrivée au moment adéquat pour que je puisse lui ouvrir.
Pour me mettre à sa hauteur, je descendis deux marches et la conversation commença autour de l’action prévue par un groupe de voisins du bas de la rue.
Agréable à regarder, dynamique, enjôleuse presque, elle me mit immédiatement à l’aise. Nous étions comme de vieilles connaissances. Le courant passait.
C’était la première fois que nous étions en contact verbal alors que plus d’une fois, au fil des détails qu’elle apportait,je l’avais croisée. La dernière fois quand le soir, elle se promenait avec son mari sur l’autre trottoir. « Je suis plus petite que lui » ajouta-t-elle. En effet l’image d’un couple de taille différente passant un de ces derniers jours, et qui m’avait salué cordialement me revient en mémoire..
Nous étions tous les deux sur la première marche, à égalité. Quand elle se saisit de son crayon pour noter nos noms et adresse de téléphone, elle utilisa surprise sa main gauche.
Avec ravissement, je croisais son regard aussi souvent que possible. Ses beaux yeux marrons, pétilliaient agréablement d’un regard profond et frais. Elle était directe, franche comme pouvait le laisser supposer la démarche entreprise, de passer à toutes les portes pour inviter à l’événement.
Détails après détails, je me rendais compte qu’elle était une battante et pas simplement sur la balle de tennis mais dans le bâtiment.
C’était bien elle qui avait pavé l’entrée des maisons contiguës qui venaient de se terminer dans le bas de la rue au n° 13.
Au cours du sommeil, la nuit suivante, les instants de la rencontre repassaient dans mon cinéma intérieur.
Comme mes collègues préférées du bureau, elle était du genre amazone, un brin masculine, sportive plus que la moyenne.
N’était- elle pas elle aussi, influencée par le syndrome du jumeau perdu.
Ne faisait-elle pas partie de la famille de ceux qui cherchent toujours et partout l’autre.
La fête du 12 Septembre apporterait des indices complémentaires.

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